Sortie de garage et remise en état d’une Honda Varadero 125
15 juin 2019Dans la famille de ma compagne, son père avait dans l’idée il y a plusieurs années de passer le permis moto. J’en suis probablement pour quelque chose car mes sujets de discussions étant basé sur la moto, forcément, ça a du lui mettre la puce à l’oreille. Il s’est donc inscrit au permis moto et a acquis en attendant une Honda Varadero 125 pour apprivoiser le monde des 2 roues. Le temps a passé, il n’a pas continué la formation permis moto et a laissé la moto dans un coin de garage presque à l’abandon.
Lors d’un séjour chez eux, l’idée m’a pris de remettre en route cette moto qui n’avait pas roulé depuis plusieurs années pour pouvoir l’utiliser, avec l’accord de tout le monde, du coté des Sables d’Olonne.
J’avais déjà quelques mois auparavant, fait une première tentative qui tenait plus du bricolage qu’autres choses : en gros recharge de la batterie, démarrage, un petit tour rapide histoire de faire le plein et la pression des pneus et c’est tout. Ce coup ci, la sortie de garage allait être un peu plus délicate : poussière, toile d’araignée du fait de la non utilisation et surtout elle ne démarrait plus du tout, pas de jus…
Diagnostic rapide : batterieHS . Il faut une batterie neuve, de quoi la charger, un bon gros nettoyage , un nettoyage et un graissage de chaîne accompagné de nombreux points de contrôles et ça allait être le minimum. Heureusement, dans la région Nantaise, il y a le village moto et j’ai trouvé tout ce qu’il me fallait.
Batterie neuve : ça démarre ! Je vais pouvoir poursuivre la remise en route : nettoyage complet, nettoyage de la chaîne et graissage, contrôle et pression des pneus, vérification huile, vérification des freins. Et c’est parti pour un test sur route !
Bon, les premiers kilomètres en mode balade me faisait penser plus à une grosse 50 à boite qui broute qu’à une 125 haut de gamme, ça n’avançait pas : il fallait la décrasser un peu. J’ai effectué plusieurs contrôles au fur et à mesure des kilomètres pour m’assurer que ça allait bien se passer, et puis en roulant, ça commence à se décrasser, ça monte en tour et en vitesse, ça commence à être sympa.
L’idée de l’emmener de la région Nantaise vers les Sables d’Olonne va pouvoir se concrétiser : je vais l’emmener là bas par la route. L’itinéraire choisi était avec un peu d’autoroute et un peu de nationale avec une halte sur la zone de La Roche-Sur-Yon pour l’essence (je n’avais aucune idée de la consommation de la varadero 125). La moto allait t’elle tenir la centaine de kilomètres ? J’étais plutôt confiant mais je n’étais pas à l’abri d’une panne car cela faisait presque 2 ans qu’elle n’avait pas roulé et en fait, jamais elle n’avait roulé autant que ça d’un seul coup … Bien sur, Sandrine me suivait en voiture pour le au cas ou.
Finalement la route s’est plutôt bien passé, la moto a continué à se ‘décrasser’ le long du trajet. Bon, sur autoroute, ça plafonne à 110, 115 pas plus, mais je crois que c’est la vitesse max en varadero 125, et de toute façon l’objectif était de l’amener jusqu’au Sables d’Olonne pour en profiter là bas, je verrais plus tard pour lui faire une bonne révision en bonne et due forme.
Arrivé dans la soirée au Sables d’Olonne sans soucis particuliers, j’ai même été surpris par sa faible consommation, en fait, j’ai refait le plein d’essence à mi trajet mais il n’y avait même pas besoin, la consommation en essence est très faible sur ce genre de moto, on est de l’ordre de 3/4 l au 100 ! Cette moto est surnomé la moto chameau, c’est pas pour rien 😉
Une fois sur place, nous avons pu profiter de la Varadero 125 durant notre séjour en vendée avec notamment un super balade de test dans les marais salants, mais aussi une super journée sur l’ile de noirmoutier avec notamment la traversé à moto sur le Passage du Gois : au top !