MotoTrip dans les Alpes 2019

En 2019, j’ai pu me faire le roadtrip que tous motards doit faire au moins une fois dans sa vie : la Route des Grandes Alpes ! (plus communément appelé RGA)
Une route qui traverse les alpes du nord au sud, avec de nombreux cols et paysages somptueux. Pour se faire, j’ai préparé ce road trip en partant de la région parisienne. Le but : en prendre plein la vue en termes de paysages. Voici le récit de ma semaine de road trip de 3000 kilomètres.

Alors, oui je vois déjà les puristes qui me diront « ouais, t’as pas tout fait, il en manque un bout », oui je sais, mais c’est pour mieux y revenir mon ami 🙂

Samedi / Jour 1 : Départ de la Région Parisienne au Jura en passant par la Bourgogne

Pas loin de 500Km à faire pour cette première journée.
Départ de la région parisienne de bonne heure, passage par les autoroutes A5 puis A19 pour une question de gain de temps afin de relier Auxerre, puis c’est parti par les plus petites routes au travers de paysage plus sympa. De Auxerre, je relie Chablis au travers des vignes pour une pause café mérité. Il fait beau et il commence à faire chaud, tant mieux car j’en suis à mon début de trajet et la météo annoncée n’est pas forcément clémente. Je trouve ma place sur une petite terrasse en bord du Serein au Café Marguerite, adresse très sympa pour un ptit café.

Il est presque 11h00, il faut reprendre la route. Direction Noyers sur Serein, un petit village resté dans son jus très pittoresque et toujours sympa à visiter hors saison touristique. Mon premier plein d’essence se fera là dans une station essence (pas celle de la photo) qui est aussi resté dans son jus : la station fait essence, bar, tabac, presse, épicerie et alimentation, point relais poste, souvenirs pour touristes…

Le temps passe et je suis en retard sur mon planning. Tant pis, je préfère flâner un peu avec ces beaux paysages. On reprend la route, en passant par des routes toujours aussi pittoresques qui longent le canal de bourgogne ou passe en pleine foret (Val-Suzon) .

Je finis par faire une halte gastronomique à la terrasse d’un mac do vers Quetigny / Chevigny Saint Sauveur. Ohh j’ai juste presque 2 heures de retard sur mon planning intial… Pas grave, je passe quand même voir mon village d’enfance : Chevigny Saint Sauveur avant de prendre les routes en direction du Jura.

Là, après ça se complique, le ciel se couvre, je devais passer par Arc et Senans et Arbois. Finalement je passerais à Arc et Senans mais sans m’y arrêter vraiment, la pluie commence et je m’y suis juste arrêté pour m’équiper de la tenue pluie. Car oui, ce que je redoutais est bien là : de la bonne grosse pluie .
Mon point de chute et mon hébergement pour le soir est au lac de saint point, à même pas 80km mais la pluie au travers des routes et foret du Jura ainsi que la fatigue font que la fin de trajet de cette première journée n’était pas super agréable, je me concentre sur la route sans profiter du paysage : mon but arriver à l’hôtel pour me reposer. J’arrive au lac de Saint Point vers 18h30 sous de la grosse pluie mais un début d’éclaircie au loin.
Je profite du restaurant pour m’attabler avec de la gastronomie locale bien mérité pour cette première journée de roadtrip. Je ferais une petite balade moto digestive autour du lac avant de me coucher.

Dimanche / Jour 2 : Du Jura aux Alpes en passant par la Suisse

Jour 2, là aussi ça va être une grosse journée avec presque 400km de prévue (avec des routes de montagnes) mais là la météo annonce des éclaircies, même si dès le matin dans le jura c’est pas encore flagrant (gris, pluie… et un peu de brume). Petit déj rapide et on prend la route.

Dès le matin, je voulais passer par Métabief et le Mont d’Or mais la météo m’en a dissuadé. Direction la petite frontière pour l’achat de la vignette autoroute suisse obligatoire. Arrivée vers Lausanne, j’avais repéré une route avec une vue incroyable sur le lac en plein milieu du vignoble suisse , je retrouve mes repères vers le Chatelard et je fini par la trouver : vraiment incroyable point de vue (cette route est classé dans le patrimoine de l’ONU je crois).

Comme vous pouvez le voir, la météo est avec moi pour aujourd’hui et je ne lasse pas de ce paysage. Je reprend ma route en longeant le lac par Vevey pour une pause pique nique en bord de lac, et pour arriver dans les alpes par Martigny afin de rejoindre Chamonix par les routes de montages violeuses. Le Mont Blanc est visible ayez !

Arrivée à Chamonix, j’avais prévu de rejoindre Bourg Saint Maurice et de passer par la col de l’Iseran pour rejoindre mon hébergement à Lanslevillard mais la météo de la veille a provoquer une fermeture du col… J’ai des infos contradictoires, certains sites disent qu’il est fermé, d’autres disent qu’il est ouvert mais en circulation restreinte… Bref, il est 16h30, j’ai chaud, je m’arrête prendre une glace au macdo d’Albertville pour décider mon itinéraire. Finalement, je ne passerais pas le col aujourd’hui, je ferais le détour par l’autoroute de la Maurienne et par Modane, tant pis pour le col de l’Iseran, de toute façon je le ferais plus tard dans la semaine.
Arrivée à 19h00 à mon hébergement sur Lanslevillard pour un repos bien mérité.
La mauvaise surprise : tous les restos sont fermés, rien n’est ouvert pour manger… Heureusement que j’avais fait 2 3 courses dans le jura pour le au cas ou.

Lundi / Jour 3 : Col de l’iseran, Tignes et Lac du Mont Cenis

Ayez, je suis dans les alpes, j’ai bien dormi, il faut dire que la fatigue a commencé à se faire sentir hier soir, j’ai dormi comme un loir. Alors aujourd’hui sera une petite journée en terme de balade moto avec 250km de route : est prévu au programme pour le matin le col de l’Iseran, Tignes, puis retour sur le col de l’Iseran et pour l’après midi le lac du Mont Cenis, un ptit café à Suza, et retour à Lanslevillard.

Départ tôt pour être au sommet du Col de l’Iseran à 09h00, la route qui monte est en un véritable plaisir : paysage de montagne, ciel bleu, et marmotte à chaque virage 😉 Plus je monte et plus il y a de la neige, je suis passé par là où il y eu le fameux éboulement le samedi qui a bloqué la circulation, je comprends mieux pourquoi c’était fermé, des ouvriers s’affairent à réparer la route effectivement . Arrivé là haut, c’est magique !

Je redescends par la route qui va à val d’Isère, j’aime moins quand ça descend, c’est assez vertigineux. Il y a un lâcher d’eau sur le lac de Tignes, même si c’est complètement artificielle, à voir c’est joli.
Dans la montée vers Tignes, je me suis fait arrêté par les gendarmes locaux, non pas que je roulais vite mais il s’agissait juste d’un contrôle classique pour former son stagiaire : on a rigolé lorsqu’il ma demandé ma vignette de contrôle technique… (j’en rigole même encore maintenant quand je me souviens de sa tête quand on lui a dit avec son chef qu’il n’y en avait pas sur les motos).

Je ferais une halte dans le seul café que je trouve ouvert sur Tignes. La fin de matinée arrive, et il faut que je trouve un resto à manger, je comprends vite que coté Val d’Isère et Tignes, tout est fermé…
Finalement je préfère retourner par le col de l’Iseran sur Lanslebourg pour manger en terrasse du premier truc que je trouve.
L’après midi, direction le col du Mont Cenis et le lac pour aller prendre un café en Italie. Cet endroit je le connais bien pour y avoir fait des vacances de sports d’hiver mais aussi des vacances d’été randonnée, mais je ne l’avais jamais fait à moto.

Magnifique route et magnifique endroit. La descente vers l’italie me fera croisé la route d’un chamois qui a traversé la route juste devant moi. Arrivée à Suza, j’ai mon adresse, j’espère que cela va être ouvert car il fait chaud et une glace ne serait pas de refus. Et yes, c’est ouvert : petite glace italienne accompagné d’un café italien (le vrai café) et petite balade à pied dans les rues de Suza, ayez on est en Italie.

Je reprends la route pour rejoindre mon hébergement : entre Suza et Lanslevillard, il n’y a pas beaucoup de kilometres mais le paysage et à couper le souffle :

Fin de la journée en mode tranquille, j’ai bien récupéré de la fatigue accumulé et je me prépare pour la grosse journée du mardi.

Mardi / Jour 4 : Galibier, Izoard, Col d’Agnel puis … tunnel de Fréjus

Une plus grosse journée remplie de routes de montages pour aujourd’hui, plusieurs cols au programme avec 350km de route.

Direction le Col du Galibier par Modane pour faire le plein. Montée par le col du télégraphe, ohhh je me souvenais pas que le début de la montée était aussi verticale. Puis passage par Valloire pour rejoindre le col du Galibier. la route monte vraiment fort, il n’y a personne .

Le paysage est tout simplement dingue une fois là haut :

Je suis arrivé la route de gauche et je dois descendre par les routes à droite : je crois bien qu’il y aura quelques virages ? 🙂
Je rejoins Briançon ou j’ai cherche désespérément un bâtiment touristique que je voulais voir (dont je ne me souviens même plus du nom), et ou finalement je finis par y déjeuner. Puis reprise de la route pour le col de l’Izoard et son obélisque :

Les paysages sont moins enneigés mais les virolos sont bien là et ne manquent pas de vous le rappeler, il faut vraiment resté concentrer sur la route. Je ne manque pas de faire quelques haltes photos sympatiques.
Direction le col d’Agnel sur ma lancée, là aussi c’est une superbe route de montagne mais la météo m’a dissuadé de descendre coté italien (chose que j’avais prévue au départ).

Du coup, je me retranche sur le coté touristique avec un détour par le village de Saint Véran : pouah, j’ai voulu m’y arrêter, le stationnement est payant même pour les motos et surtout rien n’est vraiment fait pour une visite rapide…

Changement de plan, puisque que coté Italien il pleut (mais pas coté français), et que St Véran n’est pas visitable alors direction improvisé vers un petit col que j’avais repérer : le col de l’échelle. Une superbe route rapide à même la foret pour y aller (de nombreux campeurs) mais arrivé au bout de la foret, la route est vertigineuse avec des tunnels à même la roche.

Il commence à se faire tard, je traverse l’ancien village olympique Italien devenu presque désert de Bardonèche et me resigne à prendre le tunnel de Fréjus pour ces 17km de ligne droite enterrés. Bon, le prix du tunnel est cher mais c’est un truc à faire au moins une fois dans sa vie : 17 km de ligne droite limité avec les aérations qui font un boucan du diable pour retourner sur Modane et Lanslevillard et pouvoir assister au coucher du soleil en mangeant une tartiflette.

Mercredi / Jour 5 : Croix de fer, Glandon, l’Alpe d’huez, du tout terrain et le col du Galibier bis repetita

J’ai super bien dormi, comme quoi je dois être fatigué… Bref, ce matin je prends mon temps, je prends un bon ptit déj pour encore une grosse journée avec 300km de routes de montagne.
Direction les cols des cyclistes pour aujourd’hui : Saint Jean de Maurienne puis col de la croix de fer et col du Glandon (ces 2 cols sont juste à coté l’un de l’autre). La montée est beaucoup moins brutal que les autres jours.

Puis direction l’alpe d’Huez en passant par Vaujany et sa cascade puis par le pas de la confession : vertigineux !

Là je tournoie car j’avais mal prévue mon itinéraire du jour… je fini par prendre la route d’un truc qui n’était pas prévue : le col de sarenne , les routes sont destroy, limite du tout terrain, mais le paysage était très sympa. Puis je fini par descendre de l’alpe d’huez par la fameuse route du tour de france.

Direction ensuite le Col du Lautaret pour remonter par le col du Galibier et retourner à Lanslevillard, là j’ai pris mon pied en terme de paysage avec un soleil couchant magique !

Au sommet du Galibier, j’étais tout seul (presque 20h00) et c’était génial :

Je me suis fait encore avoir par les paysages, je rentre encore plus tard que prévue. Je file me coucher en passant par une dernière photo à Lanslevillard.

Jeudi / Jour 6 : Iseran Bis repetita puis saint Bernard, San Carlo, et Iseran Tier Repetita

Je n’ai pas été encore rassasié par les routes de montagnes, il m’en faut encore. Hier j’ai improvisé, aujourd’hui je vais me tenir au programme du jour pour éviter de me faire avoir par la beauté du paysage. Je pars plus tard car j’ai fait un peu la grasse matinée. Direction l’Iseran pour manger vers bourg Saint Maurice puis COl du St Bernard, puis colle san carlo (un truc que j’ai reperé sur le net), café glace en italie puis retour à Lanslevillard par encore une fois l’Iseran, 250km au programme.

La météo une fois arrivé en haut n’est pas top, il neigeotte, je me demande si je ne vais pas retrousser chemin et annuler ma journée , pourtant les prévisions météo annoncent du beau…

Une fois redescendu sur val d’isère le soleil laisse ressortir la couleur du lac de tignes.

Bref, j’avance doucement en regardant sans cesse les prévisions météos. Je voulais faire une halte resto à Bourg Saint Maurice mais c’est jour de marché et impossible de trouver un ptit bistrot sympa, je finis par trouver un truc dans l’arrière pays très sympa ou on tape la discute avec un motard belge qui vient d’arriver pour faire la RGA. Je mange rapido pour prendre la direction du col du Saint Bernard.

Ayez, la météo commence à être plus sympa, j’y suis :

Coté français, le bitume est horrible, mais arrivé coté italien, le bitume est perfecto. C’est vraiment flagrant dès qu’on passe la frontière : du coup, c’est beaucoup plus plaisant coté Italien. J’arrive au fameux colle San Carlo, je l’avais repéré sur internet, il s’agit d’un petit col avec une route au travers d’une foret pour rejoindre Morgex. Je ne regrette pas, c’est super beau.

Tout ça pour aller manger une glace et un café à Morgex !
Mais là aussi les glaces coté italiennes n’ont rien à voir : j’ai même vu la fermière y apporter son lait pour que la gelateria puisse y faire sa glace artisanale, forcement que c’est bon avec des bons produits locaux !

Le retour est tout aussi incroyable avec toujours de magnifiques paysages :

Et aujourd’hui aussi je me ferais avoir par la beauté des paysages en passant par le col de l’Iseran devenu désert vers 20h00, à croire que je le fait exprès 🙂

Je finis ma journée par descendre doucement, direction mon resto favori sur Lanslevillard qui ayez est ouvert !

Vendredi / Jour 7 : Repos mais café en Italie quand même

Aujourd’hui, journée repos. Nettoyage de la moto, aller chercher du fromage et me reposer est le programme du jour avec 80km sur la moto.

Je file donc sur Modane pour aller nettoyer la moto car elle est archi sale et j’en profite pour faire pas mal de points de vérifications (chaines, pneus…) puis je passe par Lanslebourg pour acheter du fromage à ramener.

L’après midi finalement, j’irais prendre un café à Suza en passant par le lac du Mont Cenis, ben oui, c’est ma dernière journée ici, je veux profiter du paysage à fond. J’ai ensuite trainer pour rentrer sur Lanslevillard et le paysage m’a encore une fois éclaté :

Le soir, direction mon resto préféré avec une météo qui promet pour la route du retour dès le lendemain.

Samedi / Jour 8 : Le retour par le cormet de Roselend puis la Bourgogne

Bon ayez, il faut repartir des montagnes, repartir de Val cenis. Il a plus fort la veille au soir et la météo du jour est capricieuse encore une fois : il est prévue qu’il fasse beau et chaud mais ce matin en montagne c’est pas le cas.

La moto est prête avec toutes mes affaires, c’est parti pour le col de l’Iseran encore une fois (c’est ma route) : comme je pars tôt, je n’ai strictement personne sur les routes à part les marmottes.

Je commence à bien connaitre cette route, autant les premiers je la trouvais longue, autant aujourd’hui j’arrive au sommet du col rapidemment.

Ensuite, direction le fameux Cormet de Roselend. Autant les autres cols j’en avais entendu parler, autant celui là jamais entendu parler, endroit complètement inconnu pour moi, mais arrivé sur place quelle claque en terme de paysage :

Bon, j’ai essayé une averse, la météo me l’avait dit… avec le matin encore quelques averses localisé et en montagne forcément… Sur cet endroit il y a un barrage que je devais traverser, mais journée gilet jaune : le barrage est bloqué… Dommage pour moi.

Direction col des aravis, ou je passe mais la météo me laisse prendre juste une photo du fameux panneau fendu depuis plusieurs 10aine d’années.

Il y a de l’orage, il faut que je sorte des montages rapidement pour prendre la direction de la bourgogne.

Le reste de la route n’était pas fandard, mélange nationale et autoroute pour rallier Mercurey, par contre la météo a été beaucoup plus clémente, il fait même très chaud… J’ai un problème de chauffe avec la moto sur l’autoroute, ce n’est pas la moto qui chauffe mais les pneus qui commence à boulocher… normal, je roule sur autoroute, je suis chargé, le bitume est chaud… il faut que je m’arrête régulièrement.

Au bout des 420km de la journée, je finis par ralier mon gite pour le soir avec des spécialités gastronomiques locales : jambon persillé, moutarde, poulet gaston gérard, et dessert au sorbet cassis.

Dimanche / Jour 9 : La bourgogne, le Morvan puis la maison !

Dernier jour du roadtrip, il faut rentrer (même si j’en ai pas envie). Il me reste 425km de route.
Ce matin, j’ai décidé de rouler à l’instinct : sans GPS, un coup à droite, un coup à gauche, tiens si je suis ce panneau ça va ou… c’est pas mal de visiter l’arrière pays bourguignon ainsi.

Il faut rallier le morvan avec ces routes dans la foret et ces crèche de mini sapins pour prendre un peu de fraicheur.

Petite halte fraicheur au lac des settons.

Bon, je me traine, je prends du retard, à ce rythme là je rentrerais dans la nuit, arrivé vers Auxerre la météo se gâte aussi… en fait ce sont des orages de chaleur.
Je finirais mon trajet en mode autoroute pour arrivé enfin chez moi via une partie de la francilienne.

Un excellent roadtrip de 3000Km en une semaine, j’ai des images et des souvenirs plein la tete, ce roadtrip, je pourrais peut être le faire qu’une fois dans ma vie et je ne le regrette pas. La CBF s’est averé une moto très agréable et très polyvalente pour ce roadtrip. Depuis, je n’ai qu’une seule envie, me refaire un roadtrip similaire.

Merci de m’avoir lu.

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