Mes anecdotes MotoGP : Valentino Rossi au Mans en 2018

Mes anecdotes MotoGP : Valentino Rossi au Mans en 2018

29 mai 2020 1 Par CritoF

J’instaure une nouvelle rubrique, je vais partager avec vous des petites anecdotes personnelles sur le MotoGP.

Nous sommes le Vendredi 18 mai 2018 au Mans, le jour des essais. C’est la toute première fois que je viens sur le circuit Bugatti au Mans assister à un weekend de course. Arrivé le matin, je me suis déjà pas mal promené autour du circuit dans la zone grand public mais dès le matin lors de l’arrivée sur le circuit je me suis pris une claque : braaaaaaaouuuuhhh direct dans les oreilles vers la courbe Dunlop, je vois, j’entends, je ressens en vrai l’ambiance course MotoGP 🙂

Je viens de faire une petite séance shooting photo vers la partie du circuit appelé ‘le chemin aux bœufs’, non loin de l’entrée du paddock mais je n’ai pas d’accès ‘officiel’ pour aller voir les camions, le paddock… inaccessible pour moi. Tout a coup, un des nombreux scooters qui tournent sur les nombreuses allées laisse tombé un badge. Je tente de rappeler le scooter anis il est déjà partie. Je regarde à gauche à droite, personne, je ramasse le badge et je me dit que je vais le ramener aux objets trouvés. Il s’agit d’un pass VIP d’accès à La Tribune officielle.

Arrivée à l’entre de cette tribune, là ou ils scannent les badges, je commence à expliquer au gardien… il scanne, ne m’ecoute pas et me dit d’aller à l’accueil mais me laisse passer quand même.  Me voilà en train d’aller à l’accueil pour expliquer que j’ai trouvé un badge VIP à 450e par terre… ils vont me jeter et me faire sortir, c’est sûr… par chance y’a la queue, j’attends un peu et je croise Randy De Puniet, un ancien pilote MotoGP en reconversion consultant pour la télé à l’époque : je suis bloqué, je n’ose pas demander un autographe ou une photo mais je reste à observer… J’ai surtout le stress de me faire jeter comme un malpropre avec mon badge qui n’est pas à moi. Je remarque que l’accueil sert plus de vestiaire qu’autres choses et je vois des gens qui prennent un escalier qui part juste au dessus des paddocks : je regarde encore une fois à gauche à droite, et pis je quitte la queue et je m’embarque dans l’escalier, je suis en stress, mais j’y arrive et je me dis qu’au pire je dirai la vérité : que j’ai trouvé le badge par terre…

Ptin, me voilà, pour la toute première fois au Mans de ma vie, je me retrouve  dans la partie tribune officielle, juste au dessus des paddocks, à quelques mètres des camions de Honda, de Yamaha, de Tech3… quel kiff, j’ai une vue de rêve pour le passionné que je suis .

 

Je tourne, je découvre cet endroit si spécial pour le passionné de MotoGP que je suis, j’hésite à avancer, je stresse à prendre le moindre escaliers, peur de me faire attraper avec le fameux badge que je n’ai pas le droit d’avoir. C’est finalement un escalier , puis un autres que je prend pour aller tout en haut et je découvre une vue magnifique depuis le haut de la tribune officielle, pleine vision sur la ligne droite des stands, juste au dessus des box.

 

C’est calme, on est dans la coupure du vendredi après midi. Les essais Moto3, Moto2 et MotoGP se sont terminés (j’ai pu en voir une partie depuis cette tribune). En vrai, il n’y a pas grand monde dans cette partie du circuit et puis on est que le vendredi…

Je finis par croiser des gens habitués et je les observe discrétement, j’essaye aussi de m’imprégner de l’ambiance de  l’activité du paddock. Quand tout à coup, j’aperçois mon pilote préféré, la légende, l’icone : Valentino Rossi.

Ptin, j’en tremble, j’ai des frissons…. Certains vont se moquer mais c’est dingue la sensation que j’ai à ce moment là. Le saint graal, ayez 🙂 Ce fut éphémère, il est passé que quelques secondes tel l’animal rare mais ayez j’ai vu la lègende du MotoGP Valentino Rossi.

Toujours en observant, je comprend que le badge que j’ai ne me permet pas descendre, ou du moins j’en sais rien, tant pis je reste à errer et à scruter tout ce qu’il se passe dans le paddock : les fans qui ont eu des accès privilégies et qui attendent devant chaque camion, les mécanos qui nettoient les pièces et les rangent, les charrettes de pneus qui passent, les pilotes qu’on voit parfois avec leur entourage, les journalistes dont certains que je reconnaît, les photographes avec leurs téléobjectifs et leurs scooters … Un vrai spectacle vivant, le pied, je n’en perd pas une miette. Je me suis amusé à jouer les paparrazzis pour immortaliser chaque moment que je pouvais en photo.

Soudain, il y a encore de l’animation vers le camion Yamaha, je m’approche, je suis bien placé, j’attends quelques minutes, je comprends que quelque chose va se passer. La porte s’ouvre :

 

 

Faux départ, ce n’est pas Rossi mais c’est son manager qui sort avec la combinaison de la lègende. 

Quelqu’un a coté de moi dit : si la combinaison sort c’est que Valé ne va pas tarder… à peine le temps de finir sa phrase que le voilà :

Tel un paparazzi, je mitraille pour immortaliser le moment. Puis je ne le vois plus. Ça a été si rapide… Il est parti ? Où est il? Je regarde un instant les photos que j’ai pris, je suis plutôt fier de moi notamment pour cette photo :

Je me déplace encore une fois (j’ai dû marcher une dizaine de kms ce vendredi tellement qu’ai voulu tout voir ;p), Valentino Rossi est en train de signer des autographes et de passer un moment avec ses fans inconditionnels .

Il prend son scooter mais a du mal à se frayer un passage dans les fans. Son manager écarte les gens, mais lui valé a un grand sourire au visage, il aime aussi ces moments là et sait ce que ça peut représenter pour certains fans.

 

Je commence à prendre goût a faire le paparrazzi 🙂 Je regarde là aussi les photos que je prends et je suis plutôt fier :

Quel pied :p

J’ai passé une après midi extra ordinaire mais il est 18H30 et je commence à être le dernier, je dois partir, mais le stress reprend : on doit me scanner pour sortir… comment vais je faire ? Ça cogite dans ma tête, il faut que je trouve une solution. Je m’incruste à un groupe au moment de la scannette… bah il me scanne quand même : ça bipe mais pas comme les autres, il m’arrête et me dit qu’il y a un problème… je flippe… je parviens à baragouiner un truc comme quoi justement je dois repasser demain voir l’accueil pour régler ça que c’est déjà vu avec ses collègues… il me répond OK et me souhaite la bonne soirée. Je réussi à partir tranquillement. Je souffle.

Dans ma tête, je me dit que j’ai eu chaud et je décide que demain je n’utiliserais pas le fameux badge VIP, trop risqué. Mais je me dit aussi que l’année prochaine je prendrais un pass vip car c’était trop bien.

Le soir, je regarde depuis le petit écran de mon appareil photo, les photos que j’ai prise, je n’en reviens toujours pas :

Plus tard, je retravaillerais les 2 photos trophées du jour pour leur donner un effet noir et blanc vs couleur pour une mise en valeur de Valentino Rossi  :

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